RSF et Amnesty protestent contre la condamnation d’El Mahdaoui

Hamid El Mahdaoui. AIC PRESS

Dans un communiqué diffusé ce vendredi, Reporters sans frontières (RSF) dénonce « un verdict inique » dans le procès de Hamid El Mahdaoui, condamné à trois ans de prison après neuf mois de procès, pour « non dénonciation de l’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat ».

« Reporters sans frontières est profondément choquée par cette condamnation lourde et ubuesque. En dissociant deux jours plus tôt le dossier du journaliste de ceux du Hirak, la cour d’appel de Casablanca avait pourtant donné l’espoir qu’il soit libéré », déclare Souhaieb Khayati le directeur du bureau Afrique du Nord de RSF. « Les autorités s’acharnent contre ce journaliste qui n’a fait que son travail. Informer ne saurait constituer crime », ajoute la même source qui rappelle que le Maroc figure à la 135e place sur 180 au Classement mondial de la liberté de la presse en 2018.

Pour sa part Amnesty International réclame la libération immédiate du directeur du site Badil.info.

#Morocco : Journalist #ElMahdaoui sentenced to 3 years in prison solely for his work as a journalist. He is in solitary confinement since his arrest in July 2017, serving an additional sentence of one year in prison. Call the authorities @justice_gov_ma to release him immediately ! pic.twitter.com/AogL1i5kPg

&mdash  Amnesty North Africa (@AINorthAfrica) June 29, 2018

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