De gauche à droite : le journaliste Edouard Perrin et les anciens employés de PwC Raphael Halet et Antoine Deltour, au tribunal du Luxembourg le 26 avril 2016 pour l'ouverture du procès LuxLeaks. AFP PHOTO / JOHN THYSPoursuivis pour vol, violation du secret professionnel et du secret des affaires, blanchiment et complicité, les accusés risquent entre 5 et 10 ans de prison. Les sociétés impliquées, elles, ne sont pas inquiétées : ces accords fiscaux, qui leur ont permis de bénéficier d’un taux d’imposition sur les bénéfices quasi-nul, sont légaux au Luxembourg, bien que plusieurs pays européens ont dénoncé une concurrence déloyale du Grand-Duché en matière fiscale suite aux révélations des « LuxLeaks ». Sous le feu des critiques, Jean-Claude Junker, président de la Commission européenne et ancien Premier ministre du Luxembourg, a lui-même reconnu fin 2014 que ces accords fiscaux vont à l'encontre de la « justice fiscale » et des « normes éthiques et morales ».
Schéma qui accompagne le montage proposé en mai 2009 par le cabinet PwC à l'administration fiscale du Luxembourg au nom de Maghreb Investments Limited, actionnaire d'Upline. Le schéma représente l'accord conclu avec la Banque Centrale Populaire (Third Party) qui devait prendre 50,1% du capital d'Upline. Les trois particuliers (Individuals) sont les fondateurs de la banque d'affaires : Jalal Houti, Mohamed Mekouar et Hassan Aït Ali. Maghreb Investments Limited est présentée sous le nom de Delta SA. Le véhicule devait remonter une partie des réserves (share premium) à ses quatre actionnaires, qui ne sont pas nommés : le prince Moulay Rachid, Amine Belkeziz, Rachid Amine Ameur Sefrioui et Rida Mikou.
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