Que vapotent les Marocains ?

La cigarette électronique s’est récemment installée sur le marché marocain, comme une des alternatives présentées comme plus saines, à la cigarette traditionnelle. Disponibles à la vente dans les bureaux de tabacs, ou dans des magasins de détaillants spécialisés qui proposent divers produits, de nombreuses marques d’e-cigarettes sont désormais plus que jamais accessibles, et à des prix concurrentiels.

Pour venir confirmer la popularité grandissante de la vape au Maroc, un premier salon d’exposition de la cigarette électronique au Maroc devait se tenir les 14 et 15 juillet derniers. Organisé par Event Gold Company, une entreprise basée en Allemagne spécialisée dans la planification et l’organisation de divers événements, le salon a finalement été annulé faute d’autorisation, indique la page officielle du salon Vape First Expo, sur Instagram.

Plus de 300 exposants, essentiellement chinois, étaient attendus à ce salon initialement prévu au Centre International de Conférences et d’Expositions de l’Office des Changes (CICEC), indique un communiqué qui souligne que le rendez-vous était aussi une occasion de faire du réseautage entre détaillants, consommateurs et grossistes d’un secteur en plein essor. Les organisateurs promettent depuis de jouer des coudes pour que cette grand-messe se tienne à une date ultérieure.

En attendant, les vapes sous toutes leurs formes, kits ou jetables, et les liquides se vendent dans les magasins spécialisés, mais aussi dans nombreux bureaux de tabac. Il est même possible pour les utilisateurs initiés de concocter leurs propres liquides, mais les détaillants proposent aussi des « e-liquides » prêts à la consommation. De quoi sont composés ces flacons dont le contenu est inhalé par les Marocains ? D’où viennent-ils ? Pourquoi sont-ils vendus plus cher au Maroc que dans les quatre coins du globe et quels risquent présentent-ils pour la santé du consommateur ?