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26.08.2021 à 12 H 57 • Mis à jour le 26.08.2021 à 12 H 57 • Temps de lecture : 2 minutes
Par La rédaction

Belghazi (Parti Choura et Istiqlal) : il faut en finir avec le recours aux notables et aux influenceurs financiers

Le Parti de la Choura et de l'Istiqlal considère que la lutte contre les répercussions économiques, sociales et politiques de la pandémie de Covid-19 sur la situation globale du Royaume est l'un des plus importants défis des échéances du 8 septembre, a affirmé son secrétaire général, Ahmed Belghazi.


Dans une interview à la MAP, Belghazi a expliqué que la particularité des élections à venir, du point de vue du parti, consiste principalement à « aborder les impacts négatifs qui dominent la situation générale du pays, tant sur le plan économique, social que politique, ainsi que la souffrance palpable des citoyens en raison des répercussions de la pandémie de Covid-19 ».


Sur le plan économique, il a fait état d'une hausse du déficit budgétaire et de la dette publique, ajoutant que le pays « vit au rythme d'une stagnation économique ».


Belghazi a également enregistré une régression dans bon nombre de secteurs, notamment l'industrie, la production, les services et l'agriculture, en plus de la pression croissante sur le système de la santé, dont la « fragilité » a été dévoilée dans le sillage de la pandémie.


La pandémie n'est pas la seule raison de la détérioration de ce secteur vital, « car le problème réside principalement dans la gestion pré-pandémique par le gouvernement », a-t-il estimé, notant que sans les initiatives royales proactives, « la situation actuelle aurait été pire ».


Cette conjoncture économique difficile constitue le principal fait saillant des prochaines élections, qui se dérouleront également sur fond d'une situation sociale caractérisée par un chômage élevé, a-t-i fait observer, relevant que cette situation est « le résultat de la gestion des partis gouvernementaux représentés au Parlement, qui doivent assumer leur responsabilité et rendre des comptes aux citoyens par le truchement des urnes ».


D'autre part, Belghazi a estimé que parmi les défis de la prochaine étape, figure le pari de la mise en œuvre du nouveau modèle de développement, mettant, à cet égard, l'accent sur la nécessité de fédérer les jeunes, qui possèdent les compétences nécessaires, au niveau des conseils régionaux et communaux pour la concrétisation de ce modèle de développement ambitieux.


Il a également souligné l'importance de redynamiser les organes régionaux afin qu'ils jouent le rôle qui leur est assigné sur le plan du développement, ainsi que de coordonner les efforts de l'ensemble des acteurs pour remédier aux déséquilibres constatés au niveau territorial.


S'arrêtant sur le défi du renouvellement et du rajeunissement des élites politiques, Belghazi a appelé « à tourner la page du recours aux notables et aux influenceurs financiers au détriment de l'élite jeune et compétente ».


Et de conclure que le Parti de la Choura et de l'Istiqlal s'est efforcé d'impliquer les jeunes, des deux sexes, dans les prochaines élections afin de leur offrir la possibilité d'accéder à la scène politique et partisane.

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