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07.03.2022 à 12 H 35 • Mis à jour le 07.03.2022 à 12 H 35 • Temps de lecture : 1 minutes
Par La rédaction

Dans l’attente d’un accord sur le nucléaire iranien, les prix du pétrole frôlent le record absolu

Dans ce contexte tendu lié au conflit ukrainien, les prix du pétrole ont atteint ce lundi leur plus haut niveau depuis 2008, et se rapprochent du record absolu de 147,5 dollars.


Au cours des premières minutes de négociation, le baril de Brent a atteint 139,13 dollars et le West Texas Intermediate (WTI) américain a atteint 130,50 dollars, les deux références atteignant leurs plus hauts niveaux depuis juillet 2008.


Cette flambée des prix est causée par les craintes grandissantes du marché après la déclaration du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, qui a affirmé dimanche que les États-Unis et l'Union européenne discutaient « très activement » la possibilité d'interdire les importations de pétrole en réponse à l'invasion de l'Ukraine.


Bien que le pétrole soit, en théorie, exempté pour l'instant de sanctions, les exportations russes ne trouvent plus preneur, Shell étant l'un des seuls à s'y être risqué cette semaine.


Selon les analystes de Bank of America, l’interruption des exportations du pétrole russe pourrait créer 5 millions de barils par jour ou plus, ce qui élèverait les prix à 200 dollars.


« Dans le pire des scénarios d'une sanction totale sur les exportations énergétiques de la Russie, je ne serais pas surpris de voir le Brent se négocier au-dessus de 200 dollars » a par ailleurs déclaré Howie Lee, économiste chez la banque singapourienne OCBC.


Avec des exportations d’environ sept millions de barils par jour, la Russie est le premier exportateur mondial de brut avec 7 % de l’offre mondiale.


Pour plusieurs experts, la levée ou l’assouplissement des sanctions contre l’Iran et le Venezuela pourraient contrebalancer cette tendance haussière, et ramener les prix à des niveaux raisonnables.


Pour Amrita Sen, cofondatrice de Energy Aspects, « l'Iran était le seul véritable facteur baissier pesant sur le marché, mais si maintenant l'accord iranien est retardé, nous pourrions toucher le fond des réservoirs beaucoup plus rapidement, surtout si les barils russes restent longtemps hors du marché ».

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