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08.09.2021 à 17 H 27 • Mis à jour le 08.09.2021 à 17 H 33 • Temps de lecture : 1 minutes
Par La rédaction

Inscription sur la liste électorale: Des PJDistes critiquent le vote d’Akhannouch à Agadir

À deux heures de la fermeture des bureaux de vote, certains membres du PJD n'ont pas manqué de critiquer le patron du RNI, Aziz Akhannouch, pour avoir eu la possibilité de voter à Agadir, alors même qu'il est de notoriété publique que sa résidence principale est à Casablanca, tandis qu'il s'était installé ces derniers mois à Marrakech.


Parmi eux, on retrouve Abdessamad Idrissi, avocat et député du parti de la Lampe, ayant réagi aux images où on voit Aziz Akhannouch accompagné de son épouse, se rendre au bureau de vote à Agadir. « J'ai vu qu'Aziz Akhannouch, accompagné de sa femme, a voté à Agadir, ce qui indique qu'il est inscrit sur les listes électorales de la commune d'Agadir », réagit-il.


L'élu rappelle la loi 57.11 disposant que la seule condition d'inscription soit la résidence principale. « Aziz Akhannouch avait-il une résidence principale à Agadir ? Est-ce qu'il a vécu à Agadir toute l'année ? Est-ce qu'il dirigeant son ministère depuis Agadir ? C'est une irrégularité majeure qu'il faut éclaircir, et peut-être le ministère de l'Intérieur devra-t-il aussi l'éclaircir par une déclaration, comme il l'a fait dans le dossier d'Abdessamad Sekkal et Abdelali Hamiddine ». Une réaction à laquelle acquiesce Sekkal.


Pour rappel, les deux figures du PJD, président du Conseil de la Région de Rabat-Salé-Kénitra pour le premier et député à la Chambre des Conseillers pour le second, s'étaient vu supprimer des listes électorales, suite à une décision de justice. Il leur a été donc impossible de se présenter aux élections et encore moins voter. L'Intérieur avait justifié cette décision par le fait que les deux politiques habitaient en dehors de l'étendue territoriale de la préfecture de Rabat...


En termes d'irrégularités, le PJD a déjà mentionné d'autres, portant notamment sur l'utilisation de la violence dans certains cas, comme à Berrechid...

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