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24.02.2022 à 17 H 23 • Mis à jour le 24.02.2022 à 17 H 23 • Temps de lecture : 2 minutes
Par La rédaction

Le grenier de blé ukrainien en péril, les approvisionnements mondiaux menacés

L’offensive russe fragilise tous les secteurs économiques. Il n’y a pas que le prix des énergies qui s’envole. Le début des opérations militaires en Ukraine se répercute aussi sur le tarif du blé et du maïs qui ont atteint des niveaux records. Avec un problème majeur : l’Ukraine est le cinquième exportateur mondial de blé, le quatrième de maïs.


Les cours du blé et du maïs se sont envolés dès l’ouverture, quelques heures après le début de l’invasion russe de l’Ukraine.


Le prix du blé a donc grimpé jusqu’à un pic totalement inédit : la tonne s’est vendu 344 euros sur Euronext, la principale place boursière de la zone euro. Il a ensuite légèrement dégonflé, tout en se maintenant à un niveau très élevé, autour de 330 euros la tonne. Le précédent record pour cette céréale remonte à fin 2021, lorsque son prix s’élevait à 313,50 euros la tonne.


Le précédent record pour le blé remonte au 24 novembre 2021, qui avait atteint 313,50 € la tonne en séance sur l’échéance de décembre (et au 23 novembre pour le cours à la clôture à 311,50 €), a indiqué à l’AFP Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés.


Aujourd’hui on a dépassé ce niveau, le cours a atteint au plus haut 344 €, a-t-il souligné.


Le cours du blé a ensuite légèrement dégonflé, tout en se maintenant à un niveau très élevé, autour de 330 € la tonne sur l’échéance de mars. Sans atteindre ces niveaux inédits, le maïs a aussi vu son cours flamber, grimpant jusqu’à 304 € la tonne (280 € à l’ouverture).


Sur le marché européen, le précédent record pour le maïs remonte au 4 août dernier : le cours avait atteint les 320 € en clôture, a rappelé l’analyste. Les conséquences de l’attaque lancée dans la nuit par la Russie sont encore difficiles à prévoir pour les marchés agricoles : C’est totalement inédit, a souligné Sébastien Poncelet, du cabinet Agritel (Argus Media France).


Quand on voit qu’il y a des explosions à Odessa, qui est le premier port ukrainien, on présume qu’il n’y aura pas beaucoup de grains à charger aujourd’hui​, a-t-il observé.

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