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06.12.2022 à 15 H 03 • Mis à jour le 06.12.2022 à 15 H 03 • Temps de lecture : 2 minutes
Par La rédaction

Maroc-Espagne : les multiples raisons d’espérer

À quelques heures d’aller affronter la Roja en 8ème de finale de ce Mondial Qatari 2022, le bon sens voudrait que l’on se pose comme les parfaits outsiders que nous sommes face aux redoutables favoris espagnols, Champions du Monde en 2010 et d’Europe en 2008 et 2012, actuel 7ème Nation Fifa quand nous culminons à la 22ème place. Le bons sens, donc…


Mais à voir de plus près, il y a aussi beaucoup de raisons d’espérer, et des raisons objectives dans le jeu.


Tout comme en 2018 en Russie, le hasard du tirage nous fait rencontrer l’épouvantail espagnol. C’était un match de phase de poule fini à égalité, 2-2, quand cette fois-ci nous sommes sur une rencontre à élimination directe pour une place en quart de finale.


Le contexte change, et les hommes aussi. Le groupe marocain a objectivement gagné en qualité et en maturité, l’Espagne ne fait plus autant peur qu’avec la génération dorée de 2010.


D’ailleurs, depuis 2014, ce groupe a disputé 10 matchs de Coupe du monde pour un bilan mitigé de 3 victoires dans le jeu seulement contre l’Iran, l’Australie et le Costa Rica, tout sauf des foudres de guerre.


Après un début tonitruant contre ce même Costa Rica, la Roja a calé dans un match nul immérité contre l’Allemagne pour laquelle deux pénos ont été oubliés, avant de subir une belle leçon de réalisme par un Japon sûr de son fait et vainqueur du match.


Ce n’est plus cette Espagne conquérante et dominante de l’ère Xavi. Ses stars actuelles sont le très jeune Pedri, Gavi, Olmo et le remplaçant au Réal Asensio. La tour de contrôle Busquets est en fin de carrière, et sa défense vieillissante. Ne parlons même pas du gardien Unai Simon et de son jeu au pied catastrophique, moins encore de sa difficulté sur les coups de pieds défensifs.


La Roja sait encore tenir le ballon, et comme l’a si bien résumé Hoalid Regragui au quotidien l’Equipe d’aujourd’hui, «  Ils sont à 70 % de possession sur le premier tour, en ayant joué l'Allemagne. Après, la possession rapporte-t-elle toujours des points ? Je ne sais pas, il faudrait demander à la FIFA si ça donne des points en plus... Dans le football moderne, des gens veulent le ballon, d'autres ne le veulent pas. On espère surtout que l'Espagne ne saura pas quoi faire avec ».


On ne reviendra pas ici, sur les qualités affirmées de l’équipe du Maroc qui a fini première de son groupe. Sa solidité défensive. Sa rigueur tactique. Ses bons frappeurs de balles arrêtées. Son pressing oppressant chez la relance adverse.


On se contentera juste de relever que l’entraîneur espagnol Luis Enrique, en tout début de Mondial, a qualifié son équipe de « Meilleure équipe du Monde ». Soit.


Nous avons tenu bon et fini devant le finaliste et le demi-finaliste de l’édition 2018 de la Coupe du Monde, en Russie. Et l’Espagne, jusqu’à preuve du contraire, n’a pas figuré dans ce dernier carré. Et à elle seule, cette info est une très bonne raison d’espérer.

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