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04.04.2022 à 11 H 10 • Mis à jour le 04.04.2022 à 11 H 10 • Temps de lecture : 1 minutes
Par La rédaction

Massacre de Boutcha en Ukraine: ce que l’on sait

Selon des informations révélées par le gouvernement ukrainien, la ville de Boutcha, dans la banlieue de Kiev, a connu un massacre sans précédent dans la région. Des images diffusées montrent des cadavres jonchant les rues. Kiev mentionne le chiffre de 410 civils, citant le procureur ukrainien de la région. Cette découverte fait suite au retrait des forces russes, après que Boutcha a été prise par Moscou dès le 27 février, soit trois jours après le début de l'invasion.


L'agence de presse AFP a par ailleurs rapporté la découverte de 22 cadavres. portant des vêtements civils dans des rues à Boutcha. L’un était couché près d’un vélo, d’autres avaient à côté d’eux des sacs à provisions, fait-on savoir.


Pour sa part, le maire de la localité, Anatoli Fedorouk, affirme que 280 personnes ont été enterrées dans des fosses communes.


Volodymyr Zelensky, président ukrainien, a par ailleurs accusé la Russie de commettre un « génocide » pour éliminer toute la « nation ». Pour sa part, le ministère russe de la Défense a affirmé que ses forces n'avaient pas tué de civils. « Pendant la période au cours de laquelle cette localité était sous le contrôle des forces armées russes, pas un seul résident local n’a souffert d’actions violentes », a-t-il notamment annoncé.


À l'international, les condamnations de dirigeants étrangers n'ont pas tardé. Emmanuel Macron tout d'abord, mentionnant « l'assassinat lâche » de centaines de civils. « Les autorités russes devront répondre de ces crimes », a-t-il déclaré. Il s’agit d’actes « horribles » et « absolument inacceptables », a jugé l’OTAN, tandis que le secrétaire d'État américain a qualifié cet acte de « coup de poing à l’estomac ». Le Royaume-Uni a demandé « une enquête pour crimes de guerre » et le président du Conseil européen, Charles Michel, a annoncé que l’UE allait « aider l’Ukraine et des ONG à rassembler les preuves nécessaires pour des poursuites devant les cours internationales ».


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